Comment mieux choisir ses fréquentations afin d’améliorer la qualité de ses pensées et de sa vie

L’adage est maintenant presqu’un principe universel : « Qui s’assemble, se ressemble ». Comme vous le savez maintenant, il y a des types de pensées que vous ne pouvez plus vous permettre d’entretenir si vous désirez améliorer votre santé mentale. Quelle est la meilleure manière d’éviter la maladie des pensées négatives ? Eviter de fréquenter les personnes négatives autrement la contagion est immédiate. C’est pour cela que John Maxwell dit : « Vous saurez la direction que votre vie et votre carrière sont en train de prendre en regardant la qualité des gens avec qui vous êtes souvent et dont vous partagez les idées ».

1. Faites votre liste

La meilleure façon de savoir avec qui vous ne devez plus vous associer fréquemment si vous souhaitez entretenir constamment les pensées qui vous permettront de rester dans la disposition mentale nécessaire à votre épanouissement personnel, c’est de commencer par faire la liste des pensées qui vous retiennent dans votre progrès personnel. Rappelez-vous, le succès est prévisible. C’est-à-dire que pour réussir, vous devez vous surprendre en train de penser et d’agir d’une certaine manière précise.

De la même façon, et vous le savez aussi, l’échec est prévisible. On échoue généralement en pensant et en agissant d’une certaine manière précise. Pour faire la liste des pensées que vous ne devez plus avoir, vous devez passer en revue les échecs que vous avez connus dernièrement ou si vous préférez, les échecs les plus marquants (tous les échecs valent la peine). Étudiez comment vous avez pensé les fois où vous n’avez pas obtenu les résultats auxquels vous aspiriez. Pour tous les échecs que vous avez connus faites une liste des pensées qui les ont engendrés. Ensuite faites la synthèse des différentes listes.

2. Repartez à la source des pensées

Vous avez à faire ici un travail de psychologie sociale puisqu’il sera question pour vous d’identifier la source de chaque mode de pensées qui sont généralement à la base de vos défis et échecs souvent rencontrés. Reprenez votre liste des pensées négatives et demandez pour chaque pensée : « Quelle est la première fois où j’ai eu cette pensée ? ». C’est une question importante. Même si vous tombez sur la fois où vous avez eu cette pensée pour la première fois, il faudra approfondir et vous demander : « Quelle est la pensée que j’ai eue et qui a engendré cette pensée qui m’a conduit à l’échec ? ».

Beaucoup de gens se demandent comment ils peuvent savoir comment une pensée a été la base de leurs échecs. Vous devez comprendre que vos résultats constituent de la pensée engendrée à travers un processus que vous pouvez disséquer facilement. Avant d’avoir un RESULTAT, vous avez engagé une ACTION. Avant d’engager cette action, vous avez dit des MOTS et avant de dire des MOTS, vous avez eu des SENTIMENTS suite à des interprétations et avant d’avoir les SENTIMENTS que vous avez eus, une PENSEE est entrée dans votre tête ou a germé de votre subconscient. Et cette façon de penser les choses est entrée dans votre tête au cours d’une période, à un certain endroit, avec certaines personnes dans certaines conditions, après certains évènements.

3. Identifier les déterminants les plus récurrents

Comme vous le voyez, vous pouvez bien retourner à la source de chacun de vos résultats. Et à la source de chacun de vos résultats, il y a vos pensées et chacune de vos pensées a été générée par ces circonstances et des relations. Commencez par identifier vos déterminants de pensée les plus récurrents. Par exemple, lorsque vous avez connu un cycle d’insuccès, voyez non seulement la façon dont vous avez pensé avant et pendant le cycle mais les gens avec qui vous avez été le plus souvent, leur façon de penser et d’agir.

Voyez les conseils et les conseillers que vous avez écoutés et suivis le plus souvent, les informations dont vous avez tenu compte le plus souvent de mêmes que les détenteurs principaux de ces informations. Ensuite, examinez les moments où vous avez violé les conseils ou n’avez pas tenu compte des informations provenant de certaines personnes ou de certains milieux et considérez les résultats que vous avez obtenus.

4. Vérifier si vous n’êtes peut-être pas la cause

Peut-être que les résultats que vous obtenez sont du fait que de  la façon dont vous réagissez face dans les circonstances ou personnes identifiées. Parce que comme vous le savez, il y a certaines personnes qui sont des gâcheurs d’opportunités et quelles que soient les chances qu’ils obtiennent, leur façon de penser, d’agir et de réagir font qu’ils gâchent tout.

Une fois cet exercice terminé, il doit être temps pour vous de ne plus fréquenter les gens et les milieux d’où vous tirez ces pensées et informations qui freinent votre épanouissement personnel. Voilà !

 

Par Berkiss D. DADJE – CEO H&C DIGITAL LEARNING

Coach – Formateur – Auteur. Profil Linkedin : Berkiss D. DADJE

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